Qui ne connaît pas encore Ducobu, le cancre légendaire avec son pull jaune et noir qui ne passe pas inaperçu ? Le film est tiré de la série de bandes dessinées belges (réalisée par  Zidrou) publiées depuis 1992.

Expert de la triche, Ducobu rend son professeur fou et enquiquine sans cesse la première de la classe en mettant à profit toute son imagination pour copier sur elle.

Le film est drôle et léger, et le prof, campé par l’humoriste Elie Semoun rend le film encore plus divertissant. Le film le plus espiègle de notre sélection!

Dans la même veine que Ducobu, le petit Nicolas est une adaptation des très célèbres livres de Goscinny qui bercent l’enfance de nombreux petits français depuis les années 60.

Le film raconte la vie en France dans les années 60, racontée à travers les yeux du Petit Nicolas, un écolier d’environ 7 ans. L’enfant raconte l’école de l’époque, avec ses personnages typiques : le premier de la classe, le petit qui mange tout le temps, le plus fort de la classe, le cancre et bien sûr la maîtresse. Il raconte aussi la vie de famille et en particulier l’arrivée d’un petit frère qui rappelle au Petit Nicolas l’histoire du Petit Poucet…

Un film  » mimi tout plein », divertissant, tendrement rétro qui nous fait voir l’école sous un jour amusant et nous rend presque nostalgiques de cette époque révolue.

Le film le plus drôle de cette sélection!

Le film, plusieurs fois primé aux Oscars et aux Césars, se déroule en 1948 dans un internat où débarque un prof de musique particulièrement attachant et aux méthodes différentes. En effet, il réprouve les méthodes d’éducation strictes et la punition, et il saura amadouer des enfants « difficiles » grâce à la musique.

Les séquences musicales sont belles et le film drôle, sensible, parfois triste et toujours touchant. L’acteur français Gérard Jugnot campe le professeur de musique avec beaucoup de justesse.

Ce film gagne la palme du film le plus touchant de ce Top 5.

Ahhh la guerre des boutons…un vieux film qui ne se démode pas.

Il contient LA réplique cultissime « si j’avais su, j’aurais pas v’nu » qui hérisse les poils de tous les profs de français depuis des générations !

Adapté une première fois en 1962 par Yves Robert d’après le roman de Louis Pergaud, il est à nouveau adapté en 2011. Un grand débat fait rage entre ceux qui ont préféré la version de 1962 et ceux qui préfèrent l’une ou l’autre version sortie en 2011 (oui, deux adaptations ont été faites la même année…).

Bien que l’école soit un thème secondaire, le film nous fait vivre les années 60 dans un village français où deux bandes rivales d’écoliers se font la guerre pour l’honneur et rentrent chez eux les vêtements en charpie, à l’ancienne.

Une bien jolie comédie qui fleure bon la nostalgie ! A voir absolument.

Et enfin le film numéro 5 s’intitule les Grands esprits, avec Denis Podalydès et Léa Drucker.

C’est l’histoire d’un prof agrégé de lettres muté en dans un lycée de banlieue. La difficulté du prof à s’adapter au langage de ses élèves n’a d’égale que la difficulté des ados à adopter ce nouveau prof qui leur parle d’oeuvres qui ne les intéressent pas et qui écorche leurs prénoms…

Le film promet de jolis moments…C’est le film le plus contemporain de la sélection.