Parler plusieurs langues, si ça n’aide pas forcément à draguer en soirée, a le mérite de vous assurer des exclamations admiratives et de faire de vous le référent numéro 1 dès que votre entourage doit comprendre une chanson en anglais, voyager à l’autre bout du monde là où l’on parle des langues inconnues, ou écrire un mot d’amour au barman espagnol trop sexy. Mais dans certaines situations, on se dit qu’on aurait été plus tranquilles si on ne parlait pas autant de langues. Top 5 des situations gênantes quand on est polyglotte.
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Dans un ascenseur ou dans les transports, vous comprenez TOUT
Même ce que vous ne voudriez pas comprendre ! Entre les hommes qui commentent sur votre derrière en se croyant discrets, ceux qui conversent tranquillement à haute voix dans le bus se demandant si votre collègue noir et vous êtes en couple, comprendre les blagues racistes et/ou de mauvais goût des touristes, ou même surprendre son mec au téléphone en train d’arranger son divorce et découvrir à cet instant-là qu’il était marié (véridique)…ce que l’on comprend n’est pas toujours simple à gérer.
Car parler plusieurs langues nous transforme en des espèces d’agents secrets, rares sont les conversations qui nous échappent dans l’espace public, et dans notre vie privée, on accumule les informations que nous n’avons pas toujours demandées !
2. On ne sait jamais choisir dans quelle langue parler à nos amis
Les polyglottes ont tendance à avoir un cercle d’amis et de connaissances vaste et surtout très international, et si parler plusieurs langues est souvent un grand avantage, c’est parfois compliqué de décider quelle langue on va parler lorsque l’on va boire un café avec un ami britannique (qui lui veut pratiquer le français). Souvent, le résultat de la conversation est un grand mélange de phrases en plusieurs langues, qui laissent les voisins de table pantois, et là où sortir boire un verre est supposé être une activité reposante, on peut parfois rentrer avec un mal de tête.
3. En quelle langue rédiger mon CV et ma lettre de motivation?
Choix cornélien. Ce job vous tient vraiment à coeur, vous voulez vraiment le décrocher. En principe, la maîtrise de votre langue maternelle est le principal pré-requis, mais vous ne pouvez résister à l’envie de démontrer que vous avez préparé aussi votre lettre de motivation en anglais, en espagnol et en chinois, et que vous savez écrire de superbes lettres de motivation dans ces trois langues. Sauf que vous ne pouvez en envoyer qu’une…
J’en ai connu qui, lors d’entretiens d’embauche, voulaient fièrement prouver leur niveau en langues et qui ont insisté auprès du recruteur pour poursuivre l’entretien dans une autre langue…le mettant en défaut ! Un conseil : évitez.
4. Difficile de trouver et de conserver certains jobs
Pour un polyglotte, pratiquer fréquemment, voire même quotidiennement plusieurs langues est un plaisir qui confine parfois au besoin impérieux, sans lequel on se sent passer à côté de notre vie.
Or les professions qui nous donnent l’occasion de pratiquer quotidiennement un panel de langues ne sont pas légion dans la jungle des professions qui existent…Un polyglotte aura donc tendance à s’ennuyer dans une multitude d’emplois qui ne stimulent pas suffisamment son intérêt pour les langues et qui ne challengent pas assez ses aptitudes. La solution existe même si dans la réalité ce n’est pas si simple : elle consiste à bien se connaître, compréhendre ce qui nous fait du bien, et s’orienter/se réorienter vers des métiers qui mettent en valeur nos compétences linguistiques et nous permettent de briller et de nous épanouir à travers elles.
5. On ne loupe rien
Un polyglotte est généralement très curieux par nature : on a la réflexe de lire tout, tout le temps.
Mais du coup, entre les traductions approximatives, les films mal sous-titrés, les étiquettes erronées, les documents que vous voyez passer au bureau et qui sont truffés de traductions à la syntaxe bizarre…
Ah oui, il y a aussi le fait qu’on ne peut pas juste écouter des chansons, on les DÉCORTIQUE (avis à ceux qui comprennent Despacito...). Et rien que pour ça, des fois on aimerait bien être en mesure de ne pas tout comprendre.
Enfin, vu par les autres, polyglotte ça fait un peu intello et on nous considère souvent beaucoup comme des alternatives vivantes à Google Translate. Mais si ça nous permet de communiquer avec une partie plus ou moins importante des habitants de la planète, que l’on peut regarder les films en V.O., lire des livres dans toutes les langues (surtout ceux qui ne sont pas traduits), et voyager partout sans avoir peur de ne pas pouvoir demander ce qu’il y a dans notre sandwich, alors ça vaut la peine.
Trop vrai! Le #1 et #5 m’arrive tout le temps, le #4 n’a pas tort non plus. Je crois que je devrais commencer à facturer mes amis pour être leur interprète lors des voyages. 😀
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😀 merci pour votre commentaire Alexandra!
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C’est Moi tous les jours! Pas facile quand on comprend les langues les plus parlées au monde 😀
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Le polyglotte, ce sur-homme 🙂
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vous trouvez? 🙂
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Haha la 5 c’est moi tous les jours 😭
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J’ai adoré votre article ! Et je me suis reconnue. La situation °5 est très proche pour moi. Je ne peux pas supporter les films mal sous-titrés, c’est trop pour moi ! 😀
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Haha oui ! La 5 c’est sûrement la pire pour les puristes et les amateurs des langues 😀
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Je me reconnais ! Je suis le genre à détester la plupart des chansons parce que je les comprends et que souvent elles sont nulles! 😀 C’est vrai qu’en comprenant beaucoup de choses en tant que polyglottes, on n’est jamais tranquille!
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Muchas gracias. ?Como puedo iniciar sesion?
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Très bien vu. On sent le vécu! Ajoutons l’inquiétude des autres, le polyglotte faisant souvent figure d’alien…
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Pas faux, c’est ce que j’ai voulu retranscrire avec l’étiquette « intello », totalement fourre-tout et légèrement négative dans la bouche de certains (oui, car beaucoup de gens pensent que pour devenir polyglotte il faut passer ses soirées et ses week-ends enfermé à mémoriser des livres par coeur ) 🙂
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